- GLIOME
- GLIOMEGLIOMETumeur composée de cellules dérivées du tissu névroglique qui soutient et protège les cellules nerveuses.Les gliomes se développent dans la rétine, dans le cerveau, dans le cœur, dans la gaine des nerfs (schwannome) et, parfois, dans les sinus où la tumeur provient du bulbe olfactif du cerveau. Ils sont susceptibles d’apparaître presque partout où existe du tissu nerveux et peuvent être associés à d’autres tissus néoplasiques, tels que ceux des vaisseaux sanguins, de l’os ou du cartilage. Ils sont de malignité variable.
gliome [ glijom ] n. m.• 1869; lat. sc. glioma, du gr. gloios « glu » et suff. -ome♦ Pathol. Tumeur constituée par la prolifération du tissu conjonctif de soutien d'une structure nerveuse (spécialt au niveau du cerveau).
● gliome nom masculin (latin scientifique glioma, du grec gloios, glu) Variété de tumeur du système nerveux central (encéphale et moelle épinière) développée aux dépens des cellules gliales (cellules assurant la protection et la nutrition des cellules nerveuses).gliomen. m. MED Tumeur molle du système nerveux central.⇒GLIOME, subst. masc.PATHOL. Tumeur se développant à partir du tissu nerveux (ou tissu glial [infra rem.] ou névroglie) que caractérise une consistance semblable à celle de la glu. Synon. tumeur gliale, tumeur névroglique. Il y a d'abord pullulation des éléments névrogliques et formation d'une véritable petite tumeur névroglique ou gliome, quelquefois considérable (POLICARD, Histol. physiol., 1922, p. 387). Parmi les tumeurs cérébrales développées aux dépens du cerveau lui-même, il faut citer : — les gliomes : ce sont des néo-formations de couleur gris rougeâtre, de consistance molle et dont le volume varie de celui d'un pois à celui d'une orange. Le développement en est très lent (QUILLET Méd. 1965, p. 341).REM. Glial, -ale, -aux, adj., anat. Qui est relatif à la névroglie (ou tissu de soutien du système nerveux). Cellules gliales; tissu glial; tumeur gliale. La nature névroglique de cet épithélium est prouvée par sa capacité d'élaborer des fibres gliales (J. VERNE, Vie cellul., 1937, p. 83).Prononc. et Orth. : [glijo:m]. Gliôme ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e., ce qui maintient le timbre fermé de la finale; à l'époque contemp. la graphie o favorise son ouverture. Étymol. et Hist. 1869 pathol. (P. Aronssohn, trad. R. VIRCHOW, Pathologie des tumeurs, II, 127 ds QUEM. DDL t. 8). Empr. au lat. sc. glioma, utilisé par Virchow d'apr. PAGET, Lect. surg. Path. [3e éd. 1870] 471 ds NED (A group of tumours to which Virchow has given the name of Glioma) formé sur le rad. du gr.
« substance gluante » d'où l'adj. : 
« gluant, visqueux »; suff. -ome.gliome [glijom] n. m.ÉTYM. 1869, trad. Virchow, in D. D. L.; lat. sc. glioma (Virchow), du rad. du grec gloios « glu », d'où gliskhros « gluant », et suff. -ome.❖♦ Pathol. Tumeur constituée par la prolifération du tissu conjonctif de soutien d'une structure nerveuse (spécialt, au niveau du cerveau).❖DÉR. Glial.
Encyclopédie Universelle. 2012.
